Le site Mediapart publie une photo impresionnante de la morgue temporaire installée au marché de Rungis. Un lieu interdit à la presse.
1300 cercueils. C’est le nombre de défunts qui aurait transité par le site de Rungis selon un article de Mediapart. Les cercueils seraient « déplacés au transpalette ».
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Dans un tweet, le cofondateur et actuel directeur de la publication du journal, Edwy Plenel, affirme que « cette photo montre la réalité que cette opacité veut cacher ». Selon lui, « la morgue géante de Rungis est interdite à la presse ».
La morgue géante de Rungis est interdite à la presse. Document exclusif de @Mediapart, cette photo montre la réalité que cette opacité veut cacher. @LouSyrah raconte de l'intérieur comment les morts y sont traités et pourquoi il y a une enquête de l'IGA. https://t.co/I2xb4WwCru pic.twitter.com/YfEkdbhe0v
— Edwy Plenel (@edwyplenel) April 26, 2020
Un hangar pointé du doigt
Ce n’est pas le première fois que le marché de Rungis fait parler de lui. Il y a quelques semaines déjà, celui-ci faisait la une de l’actualité. Les familles devaient payer des frais d’admission ainsi que des droits de visite. Une situation que la présidente des Pompes funèbres de France, Sandrine Thiefine, estimait alors « inacceptable ». Le ministre de l’intérieur Christophe Castaner avait alors « demandé un contrôle ».
En 2003, les hangars de Rungis ont également servi à accueillir une partie des 20 000 défunts décédés suite à la canicule. A cette époque, les corps étaient entreposés sur des lits de camp dans des housses blanches.