Deux jeunes femmes roms interpellent les passants pour leurs faire signer une pétition

Une partie de la communauté Rom redouble toujours d’efficacité pour organiser vols, larcins et escroqueries. Voici un florilège des arnaques les plus courantes avec la petite dernière d’une ingéniosité machiavélique.

 

Pour rappel, ceux que nous appelons « Roms » proviennent majoritairement de Bulgarie et de Roumanie. Ils seraient environ 20 000 en France selon les estimations étatiques et vivraient dans 400 bidonvilles – officiellement appelés « campements illicites » – répartis majoritairement autour de Paris. Loin d’être tout à fait pauvres, nombre d’entre eux possèdent des villas en Roumanie. Financées par l’argent gagné en France, vous pouvez admirer le long des routes à Tinca (Roumanie) de grandes maisons en construction appartenant à des Roms qui mendient en France.

La prostitution est courante chez une partie des Roms : de jeunes hommes âgés de quinze ans à peine, prostitués par leurs parents ou des chefs de clan, devant la Gare du Nord (Paris) et jeunes filles dans le bois de Boulogne non loin de la fondation LVMH… Outre le proxénétisme qui ne rapporte que quelques dizaines d’euros par passe, un important dispositif d’arnaques est utilisé par les Roms à l’encontre des Français et des touristes de passage à Paris.

 

La fausse famille syrienne 

Ce stratagème vise à attirer la compassion face à une famille syrienne chassée de son pays, réduite à mendier dans le « pays des droits de l’homme ». Munies d’une pancarte en carton où figure l’inscription « famille syrienne SOS » et d’un bol ou autre objet pour récolter les dons des généreux passants, les comédiens se trouvent fort souvent déstabilisés dès lors qu’une personne parlant l’arabe s’adresse à eux.

 

Les faux sourds-muets 

Autour des grands lieux touristiques parisiens (Louvre, Trocadéro, Notre-Dame, Champs-Élysées…) il est possible d’observer des groupes de jeunes enfants mimant un langage qui se voudrait être celui de la langue des signes. Il s’agit souvent de jeunes filles qui attirent le passant pour lui faire signer des pétitions de soutien à des associations fantaisistes et fictives. Une fois qu’il a donné son nom et signé le document, la victime doit ensuite faire un don … comme pour n’importe quelle association !

 

La panne bulgare 

Un homme, le plus souvent dans une voiture de luxe de type allemand, est stationné en warning sur le bord de la chaussée. L’homme semble honnête et réellement ennuyé. Il demande au passant si ce dernier ne pourrait pas l’aider pour faire le plein car il doit rentrer chez lui, souvent très loin de Paris (Lille, Lyon, Strasbourg…). Il n’a plus d’essence et a oublié son portefeuille à la maison. Zut alors !

L’homme a une bonne tête et il roule en berline allemande, on a presque envie de l’aider. Si vous n’êtes pas convaincu, le vice est poussé très loin. Soit il vous propose de monter avec lui et de l’accompagner jusqu’à la station essence et vous laisse son numéro de téléphone, soit il vous confie son passeport (oui, oui !) en garantie et vous lui renverrez lorsqu’il vous aura envoyé votre chèque de remboursement. Une seule option : fuyez.

 

La prétendue bague en or

Alors que vous vous baladez le long de la Seine, vous empruntez le pont Royal pour rejoindre le Louvre. Vous croisez une femme rom et sa fille qui, d’un geste rapide ramasse à vos pieds une bague en or ! Très dévouée, elle vous signale que vous avez perdu votre bague. Ce n’est pas la vôtre ? Mais ce n’est pas la sienne non plus et puis la jeune femme n’est pas une voleuse, elle est très ennuyée. Alors elle vous propose de la lui acheter pour pas cher… Même conseil, fuyez !

 

Les faux tickets de métro

A l’entrée du métro, achetez vos billets aux automates ou aux guichets pour être bien certain d’être en possession d’un ticket valide et de ne pas être victime d’une quelconque arnaque. Et surtout, prévenez les touristes des possibles arnaques.

 

L’arnaque au distributeur automatique (DAB)

Alors que vous allez retirer de l’argent, un jeune rom vient vous parler par la droite. Pendant ce temps-là, un autre a sélectionné très rapidement par la gauche un montant sur l’écran du DAB. Une fois cela fait, celui qui vous parle crache sur l’écran. Vous trouvez cela dégouttant et vous annulez votre retrait, la carte sort et vous partez, bien remonté. Quelques secondes plus tard, le butin sort du DAB (Reportage, « Nos voisins les Roms »). Ainsi plusieurs personnes, souvent les plus faibles (personnes âgées) se sont vu soustraire frauduleusement de leur compte en banque des sommes d’argent importantes.

Globalement, il s’agit des arnaques les plus fréquentes. A noter par ailleurs que les forces de l’ordre sont impuissantes devant toutes ces arnaques car les Roms connaissent très bien la loi française et, des associations de défense, comme la Ligue des droits de l’homme, prennent un certain plaisir à les défendre. Dans l’édition du Parisien en date de 2011, un policier évoquait déjà le problème : « Les collègues font des interpellations, des contrôles d’identité, voire des déferrements au parquet des mineur, mais ça n’aboutit à rien » et de conclure à juste titre : « on donne des coups d’épée dans l’eau ».

 

Une nouvelle arnaque

Celle-ci a principalement lieu dans les grandes gares du nord de Paris, à savoir Gare de l’Est et Gare du Nord. De jeunes Roms vêtus de chemises blanches et de gilets sans manches d’un vert proche de celui de la RATP sévissent auprès des touristes. Leur passe Navigo pendu autour du cou fait office de carte professionnelle. Les touristes hagards, perdus dans l’immensité du métro parisien se félicitent de trouver une assistance aussi rapide. Les jeunes Roms (18-20 ans), hommes et femmes, font office de guides et de conseillers. Ils accompagnent les touristes aux automates et leur expliquent en anglais que ceux-ci ne fonctionnent qu’avec le passe qu’ils ont autour du cou car le distributeur est en panne.

Ils demandent alors aux touristes où ils vont et combien de temps ils comptent rester dans notre charmante capitale. Aucune raison de se méfier. Les touristes répondent et les « conseillers », tapotant sur l’écran, affichent les prix des vrais forfaits visite de la RATP. D’un tour de passe-passe, ils font mine de sortir du distributeur des tickets de métro qu’ils avaient en réalité déjà en main. En échange ils demandent aux touristes de les régler en liquide, 50 euros par personne et ils leur rendent bien gentiment un euro à chacun. L’arnaque est bien rodée. Le touriste tout content vient de payer 49 euros son ticket de métro à 1,90 euros !

En dix minutes, ce sont environ 500 euros empochés illégalement par des Roms grâce à cette arnaque. La police arrive, la fine équipe s’enfuit en courant et le touriste comprend qu’il s’est fait rouler !

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