Autoportrait au gilet vert (1837)

Autoportrait au gilet vert (1837)

Eugène Delacroix est un peintre français du XIXème siècle. Très réputé, il est l’auteur de nombreuses créations comme La Mort de Sardanapale (1827), La Liberté guidant le peuple (1830) ou encore Femmes d’Alger dans leur appartement (1833).

 

Eugène Delacroix naît à Charenton-Saint-Maurice, le 26 avril 1798. Son père Charles-François Delacroix était avocat avant de devenir ministre des Relations Extérieures dans le gouvernement du Directoire. Il est remplacé ensuite par le populaire Charles Maurice de Talleyrand en juillet 1797. Sa mère Victoire Œben est issue d’une famille d’ébénistes renommés. Son père Jean-François Œben, était le célèbre ébéniste du Roi Louis XV.

 

Marseille, Bordeaux puis Paris

Eugène Delacroix passe ses premières années entre Marseille et Bordeaux. Après le coup d’État de Napoléon Ier, son père se rallie à l’Empire et devient préfet. Il exercera ses fonction tout d’abord à Marseille puis trois ans plus tard en Gironde. A la mort de son père en 1805, Eugene Delacroix, âgé de 7 ans, quitte Bordeaux pour Paris avec sa mère.
De 1806 à 1815, il côtoie l’un des meilleurs établissements de la Capitale, le Lycée Imperial (actuel lycée Louis-le-Grand) où il reçoit une solide éducation et montre rapidement un certain talent artistique. C’est après le décès de sa mère en 1814 qu’il se consacrera pleinement à sa passion: l’art.

 

Les débuts d’une carrière

Il fait alors son entrée dans l’atelier de Pierre Narcisse Guérin un an plus tard, où il se liera d’amitié avec Théodore Géricault un autre peintre de grande renommée. En 1819 il se lance et commence à peindre ses premières œuvres. Elles sont très inspirées des peintres de la renaissance, dans un style très réaliste. Grâce à sa peinture Delacroix s’inscrit dans la tendance romantique déjà très en vogue dans le Paris du XIXe siècle parmi les milieux littéraires ou musicaux.
En 1822 il paraît pour la première fois au Salon avec La Barque de Dante, ou Dante et Virgile aux Enfers que l’État lui achète pour 2 000 francs. Eugène Delacroix subit pour la première fois les critiques des experts.

En 1831, il obtient sa première récompense officielle avec son fameux tableau : « La liberté guidant le peuple. » Il y représente une allégorie de la deuxième Révolution Française, celle de juillet 1830. Aujourd’hui encore cette œuvre reste parmi les œuvres les plus marquantes de l’histoire de l’art français, et est souvent utilisée comme symbole de la démocratie française. Il reçoit la Légion d’Honneur en 1831.

En 1832 après un voyage en Afrique du nord où il en ressort plein d’inspirations, il se consacrera à partir de 1834 à la décoration de nombreux palais et résidences d’État.

 

Fin de carrière

En fin de carrière, Eugène Delacroix se consacre plus à la lithographie et dessine de nombreux portraits de ses amis notamment celui du couple Chopin et George Sand, la célèbre romancière. En 1855, il obtient un grand succès à l’exposition universelle de Paris avec son tableau: « La chasse aux lions ». Il est fait commandeur de la Légions d’Honneur la même année. En 1857, il est élu à l’institut de France. Dans ses dernières années il se renferme dans la solitude à cause de sa maladie, il décède des suites d’une tuberculose le 13 août 1863 à son domicile rue de Fürstenberg à Paris.

Delacroix inspirera nombre de peintres, tels le pointilliste Paul Signac ou encore Vincent van Gogh. Il est et restera l’un des meilleurs artistes peintres de sa génération de l’histoire de France.

 


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