Le 26 juillet 1340 s’est déroulée la bataille de Saint-Omer entre les troupes françaises et une coalition Anglo-flamande. Cet épisode est considéré comme étant la première bataille terrestre de la guerre de Cent Ans.
En juin 1340, le roi d’Angleterre Édouard III remporte la bataille de l’Écluse face à la France. Le roi, souhaitant obtenir une victoire décisive, entre sur les terres Française avec de nombreux flamands fraîchement ralliés ainsi que Robert III d’Artois, un puissant seigneur du royaume de France. Ce dernier est chargé de s’emparer de Saint-Omer.
Du côté du roi de France, Philippe VI fait dépêcher les seigneurs Jean Ier d’Armagnac et Eudes IV de Bourgogne à Saint-Omer, le temps de rassembler les 25 000 hommes français disponibles dans la région.
Le repli stratégique
Le 26 juillet 1340, les Anglais sont aux portes de la forteresse. A l’intérieur, Jean d’Armagnac et Eudes de Bourgognes, attendent l’arrivée de leur souverain avec ses troupes pour attaquer. Malheureusement tout ne se passe pas comme prévu. De nombreux chevaliers français jugeant cette attente indigne, se ruent à l’assaut des troupes ennemies sur leur flanc gauche.
Ils sont repoussés par les barricades adverses, et battent en retraite. Les troupes adverses en profitent pour les poursuivre. En voyant cela, les Français font demi-tour et chargent à nouveau. La contre-attaque est un succès et les Français anéantissent le campement ennemi. Pendant ce temps-là, Jean d’Armagnac et Eudes de Bourgognes dont les troupes sont stationnées à Saint-Omer lancent leur assaut qui se révèlent être un échec à cause de la présence trop importantes des archers flamands, les obligeant à se replier vers la forteresse. En rentrant, Robert d’Artois découvre avec stupéfaction l’attaque de son campement par la cavalerie française et l’anéantissement de ses troupes de réserve. Dans le but d’éviter l’arrivée du roi de France et de nouveaux soldats, il décide de quitter les environs de Saint-Omer et de rejoindre le roi d’Angleterre.
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