Face aux accusations, Ségolène Royal se défend
L’ancienne ministre de l’écologie s’est défendue sur les accusations dont elle fait l’objet dans une publication postée hier sur Facebook. Une enquête menée par le parquet national financier est en cours à propos de l’usage des fonds mis à sa disposition en tant qu’ambassadrice des pôles.
L’ambassadrice des pôles voit rouge et contre-attaque. Dans une publication postée sur le réseau social Facebook, l’ancienne ministre Ségolène Royale répond point par point à ces détracteurs. « Cette enquête est parfaitement légitime dans une démocratie où la transparence sur l’utilisation des fonds publics est de rigueur ». Elle assure par ailleurs que « toutes les pièces justificatives sont disponibles ».
Lire aussi : Les fruits et légumes bio interdits à la vente cet hiver
Absence aux réunions du Conseil de l’Arctique ?
Accusée d’avoir manqué pas moins de douze réunions à laquelle son prédécesseur Michel Rocard se rendait, Ségolène royale estime que « cette accusation s’est dégonflée : sur les 12 réunions initialement revendiquées par mes accusateurs ils n’ont pu en justifier qu’une seule comme je l’avais dit suite aux vérifications administratives ».
Lire aussi : Greta Thunberg : une jeune fille manipulée par les financiers du capitalisme vert
Des déplacements pour les dédicaces au frais du ministère ?
L’ancienne candidate socialiste à l’élection présidentielle de 2007 prétend que « Pas un seul euro du ministère n’a été utilisé pour ces dédicaces ». Les éditions Fayard auraient ainsi pris en charge les frais de déplacement de ces collaborateurs pour les dédicaces et leur travail n’aurait pas été réalisé sur leur temps de travail mais pendant leurs vacances. « Leurs déplacements, effectués à leur demande, et sur leur quota de jours de congés ont été intégralement pris en charge par la maison d’édition Fayard ».
Lire aussi : Trottinette électrique : une hérésie écologique au service de l’individualisme
Une enveloppe de 100 000 € à sa disposition ?
Elle dément catégoriquement. « Je n’ai pas d’enveloppe de 100.000 € à ma disposition que je pourrai utiliser à ma guise comme le répètent certains médias depuis deux mois pour choquer ». D’après l’ambassadrice, les dépenses sont soumises à un double contrôle au sein du ministère : l’un par le service des missions et l’autre par le contrôle financier. « Les règles de rigueur qui s’imposent ont été parfaitement respectées ».
Lire aussi : Energies fossiles : une abondance de pétrole sur la planète ?
Cette enquête rendue publique le mercredi 15 janvier a été lancée il y a deux mois, à la suite d’allégations diffusées par Radio France.